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sexta-feira, 28 de janeiro de 2011

VINCENT ENGEL




O escritor belga VINCENT ENGEL inspirou-se no texto de Brel POURQUOI FAUT’IL QUE LES HOMMES S’ENNUIENT e escreveu este esplêndido texto sobre a Bélgica de hoje e os seus graves problemas políticos. O texto foi publicado ontem no Jornal LE SOIR.
No passado dia 4 deste mês falei AQUI desta canção.


«IL NOUS RESTE À ÊTRE ÉTONNÉES» (hommage à Jacques Brel)

Pourtant nos hôtesses sont douces, et nos auberges, et nos concitoyens qui affrontent de telles polémiques depuis des décennies sans que jamais le sang ait été versé. Il suffít d’un peu vovager en Europe, chez nos voisins Ies plus proches, pour se rendre compte que nous vivons dans un pays de Cocagne: les salaires résistent mieux qu’ailleurs à I’érosion (allez voir les salaires moyens en ltalie, en Espagne, en Grèce), les soins de santé sont excellents ; si le ciel est souvent gris et si le Belge est râleur, dit-on, l’ambiance dans les auberges est plutôt rose, et la kermesse, qu’elle soit héroïque ou alcoolisée, demeure une tradition vivace au nord comme au sud.

Pourquoi faut-il que les Belges s’ennuient?

Pourtant les villes sont paisibles, et l'urbanisation dense n‘empêche pas une relative préservation de nos paysages. Les entrées de nos villes ne sont pas toutes devenues d‘ignobles zones commerciales ou des banlieues insalubres transformées en ghettos ethniques et sociaux. Certes, le diable et Dieu sont plus présents qu’ailleurs sous nos bibles diverses, et nos rois savent se faire prier; mais si la laïcité est, chez nous, un vœu pieu,la cohabitation religieuse est moins tendue qu’ailleurs — même si une culpabilité diffuse demeure la clé de voûte de notre éducation commune, comme l'a si bien formulé André Baillon: «Je suis le pénitent exaspéré des fautes que je n’ai pas commises».

Pourquoi faut-il que les Belges s’ennuient?

Pourtant il nous reste à rêver et à savoir. Savoir au sens si belge, qui fait sourire nos voisins Français, de «pouvoir». Rêver, comme l’on pourrait dire que, depuis si longtemps, notre pays est un rêve, parfois cauchemar. Un rêve incessant, c’est aussi un possible permanent, une (ré)invention constante. On nous dit terre du surréalisme: au sens premier, le «surréalisme» désigne une réalité supérieure. «Désespérance ou désespoir, il nous reste à être étonnés», écrivait le Grand Jacques ; on aimerait croire que, s’il était encore vivant, il aurait maintenu ce constat.

Pourquoi faut-il que les Belges s’ennuient?

Pourtant il nous reste à tricher. On appelle cela, désormais, négocier. Souffler le chaud et le froid. Pratiquer le double langage. Confondre politique et populisme, débat de fond et jeu télévisé. «Être le diable et jouer fleur». Dépeindre la communauté voisine, dans les médias, sous des traits réducteurs ou caricaturaux. Ou faire croire que, désormais, l‘action démocratique des citoyens ne se joue plus dans les élections, mais dans des manifestations virtuelles supposées rappeler les vertus citoyennes à des responsables qui les auraient perdues de vue. Jouer la peur de la dissolution et revoter.
Le vain fait tourner manège.

Pourquoi faut-il que les Belges s’ennuient.

sábado, 5 de junho de 2010

A BÉLGICA VOTA



Das Edições Jacques Brel recebi esta informação:

Os eleitores belgas vão às urnas no próximo dia 13 de Junho para participar em eleições legislativas antecipadas.
Entretanto o principal diário belga francófono LE SOIR, em colaboração com o diário flamengo DE STANDAARD, lançaram um inquérito intitulado “FRANCÓFONOS/FLAMENGOS: QUE QUEREM ELES VERDADEIRAMENTE?”
Este inquérito foi proposto a 50 personalidades, 25 de cada língua, consideradas como “opinion makers”.
No tema MÚSICA a primeira pergunta era “Qual a canção que representa melhor os flamengos aos olhos do francófonos?”
Jaques Brel ficou em primeiro lugar com 4 nomeações para LE PLAT PAYS e NE ME QUITTE PAS.
À pergunta “Qual a canção que dá uma melhor imagem dos francófonos perante os flamengos?”
Brel voltou a ficar em primeiro lugar com três nomeações para as canções LA CHANSON DES VIEUX AMANTS e NE ME QUITTE PAS.


A propósito desta votação lembro uma outra.
Em 2005 um canal belga de língua francesa organizou o concurso Les plus grands belges e o vencedor foi... JACQUES BREL !
Os flamengos não se convenceram com este resultado do concurso realizado pelos valões, e organizaram também o mesmo concurso numa estação de televisão do norte da Bélgica e então quem ganhou foi o Père Damien – um padre! (Brel tinha razão quando chamava flamenguentos aos flamengos)
Em 2007 a RTP realizou a versão portuguesa daquele concurso – Os grandes portugueses - e quem ganhou foi... o Salazar! (sem comentários!)